Titre du magazine : La Revue Moderne
Années : 1919-1960
Ville : Montréal
Editeur : La Revue Moderne Inc.
Langue : Français
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juillet 1925

Août 1927

avril 1928

Décembre 1929

juin 1931

avril 1932
table des matières, 15 novembre 1919 (première édition). Lien vers le PDF (~1 Mo)
Table des matières, janvier 1925. Lien vers le PDF (~1 Mo)
Table des matières, octobre 1926. Lien vers le PDF (~1 Mo)
Table des matières, mars 1927. Lien vers le PDF (~1 Mo)
Table des matières d’avril 1931. Lien vers le PDF (1 Mo)
Index des annonceurs (et table des matières), novembre 1937. Lien vers le PDF (~1 Mo)
Index des annonceurs (et table des matières), avril 1938. Lien vers le PDF (~1 Mo)
Liste du personnel du LRM, 1935-1949. Lien vers le PDF (200 ko)
Numéro complet, mars 1932. Lien vers le PDF (17 Mo) Remarque : Comme le pdf contient des liens internes, il est préférable de le consulter dans Adobe Reader (Win/Mac) ou Aperçu (Mac). Faites un clic droit sur le PDF pour le télécharger et l’afficher de cette façon.
La Revue Moderne (1919-1960) a été fondée par Anne-Marie Gleason, plus tard Huguenin, qui écrivait sous le pseudonyme de « Madeleine ». Dans son premier éditorial en novembre 1919, Madeleine énonce son ambition de créer une revue intellectuelle libérale pour le Canada francophone : « Elle attestera brillamment de la valeur de nos poètes, de nos prosateurs, et elle offrira une lecture abondante et salutaire à tous ceux qui la rechercheront » (9). Madeleine a continué comme rédactrice pendant une décennie, mais sa vision initiale n’a pris toute son ampleur que pendant les premières années de publication, et à partir de 1922, la revue s’est progressivement généralisée (Saint-Jacques et Robert 278). La légende ‘LITTERATURE, POLITIQUE, ARTS’ apparaît sur les couvertures et/ou en tête de mât jusqu’en 1928, mais le contenu du magazine est toujours plus éclectique que ne le laisse entendre cette description. Des sujets tels que la gastronomie, la religion, l’histoire, le sport et la psychologie populaire ont été fréquemment couverts; chaque numéro contenait une nouvelle romantique complète et un feuilleton, et dès le début, il y avait une section «Fémina», comprenant des articles domestiques et de beauté, des patrons de vêtements et des pages de conseils. C’est sans doute l’appel de La Revue Moderne aux femmes qui lui a permis de s’adapter et de survivre. Son orientation féministe était la plus évidente dans ses premières années, tandis qu’au cours des années 1930 et 1940, sous une série d’éditeurs masculins, ses constructions de la féminité sont devenues plus conventionnelles et commercialisées (Marchand). Dans ses dernières années, c’était sans ambiguïté un « magazine féminin », et il a finalement été acheté par Maclean-Hunter, et transformé en Châtelaine (1960-), qui portait initialement le sous-titre « La Revue Moderne ».
Au cours de ses premières décennies, La Revue Moderne n’offrait pas une vaste couverture des voyages, bien qu’elle ait toujours prêté attention aux cultures étrangères. Les reportages sur les fêtes portaient principalement sur les destinations canadiennes, tandis que les articles sur d’autres pays avaient tendance à être des essais informatifs plutôt que des articles promotionnels. Cependant, l’espace consacré aux reportages sur les voyages, à la publicité touristique et à la fiction sur le thème des voyages a considérablement augmenté dans les années 1950.
Le format physique du magazine est resté remarquablement cohérent, tous les numéros étant publiés au format 10 x 14 et comprenant environ 50 pages. Le volume de publicité était considérablement plus faible que dans les magazines anglophones. Il était au prix de 25 cents jusqu’en 1929, 14 ou 15 cents jusqu’en 1947 et 20 cents de 1948 à 1960. Après le numéro de novembre 1938, il y avait un écart de publication de cinq mois, mais une nouvelle société, ‘La Revue Moderne, Limitée’, a été créée et a pris possession du magazine. En mai 1939, il a été relancé avec un nouveau personnel, dirigé par Roland Beaudry, et une nouvelle aspiration à répondre au goût populaire. Dans l’éditorial de ce numéro, les lecteurs étaient invités à écrire leurs suggestions, afin de « rendre ce magazine de plus en plus conforme aux souhaits de la majorité ». Les tirages de La Revue Moderne oscillent entre 23 120 exemplaires en 1922, 31 343 en 1940 et 106 303 en 1960 (Beaulieu et Hamelin V : 294 ; Mathieu 261 ; Des Rivières 16). De 1932 à 1954, La Revue Moderne a également publié La Petite Revue, dans un format in-quarto plus petit, avec un mélange de contenu similaire mais plus de pages de fiction.
Pour les références complètes, consultez notre page Bibliographie.
Veuillez consulter notre chronologie pour en savoir plus sur les éditeurs et les propriétaires de La Revue Moderne.
Accéder à la revue
C’est le seul des six magazines qui est maintenant disponible en ligne (2013). La série complète est conservée en format consultable dans les collections numériques de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec.
Les volumes de 1919 à 1921 avaient déjà été numérisés par l’Université de Toronto et sont disponibles en pdf via le catalogue de la bibliothèque universitaire et Internet Archive.
Parmi les bibliothèques qui détiennent des copies papier figurent Bibliothèque et Archives Canada (une série relativement complète et bien conservée, en volumes reliés, conservés dans des collections spéciales) et la bibliothèque Robarts, Université de Toronto (de nombreux numéros et volumes manquants ; puisqu’ils sont en libre accès piles, ces numéros ne sont pas bien conservés, mais sont facilement accessibles pendant les longues heures d’ouverture de la bibliothèque). Des copies de microfilms sont disponibles dans plusieurs bibliothèques de recherche canadiennes.