Nom du magazine : La Revue Populaire
Années : 1907-1963
Ville : Montréal
Éditeur : Poirier, Bessette, & Cie., Ltée.
Langue: français

février 1925

Mars 1930

Juin 1930

novembre 1930
Table des matières, juillet 1929. Lien vers le PDF (~1 Mo)
Table des matières, août 1929. Lien vers le PDF (~1 Mo)
Table des matières, janvier 1931. Lien vers le PDF (~1 Mo)
Table des matières, janvier 1932. Lien vers le PDF (~1 Mo)
Liste du personnel du LRP par année. Lien vers le PDF (80 ko)
Numéro complet, août 1932. Lien vers le PDF (18,5 Mo)Remarque : Comme le pdf contient des liens internes, il est préférable de le consulter dans Adobe Reader (Win/Mac) ou Aperçu (Mac). Faites un clic droit sur le PDF pour le télécharger et l’afficher de cette façon.
La Revue Populaire (1907-1963) est lancée par Poirier, Bessette, éditeurs de l’hebdomadaire illustré à succès Le Samedi, et commercialisée comme un magazine pour toute la famille. Le magazine appartenait à la même société pendant toute sa durée, mais son apparence et sa composition de contenu ont considérablement changé au fil du temps. Au cours des années 1920, La Revue Populaire était essentiellement un magazine pulp, avec une grande partie de ses pages consacrées à la fiction – soit un roman complet, soit une longue partie d’un feuilleton apparaissait dans chaque numéro. A cette époque, les couvertures décrivaient le magazine comme un « Magazine Littéraire Mensuel Illustré ». En septembre 1930, le magazine est passé à un format plus grand de 8,5 x 10,5; c’était le seul magazine parmi ceux discutés sur ce site à utiliser cette taille, qui est similaire à celle de la plupart des magazines du XXIe siècle. Au cours de cette période, la couverture proclamait La Revue Populaire comme « La plus grande revue canadienne », et mentionnaient « arts, lettres, sciences, histoire » comme thèmes abordés. Le magazine a conservé sa vision traditionaliste, mais il y avait une couverture croissante des sujets canadiens au cours de cette période, par opposition aux histoires d’aventure et de «fait divers» exotiques qui avaient été des incontournables du magazine dans ses premières années. De nouvelles fonctionnalités, telles qu’une page pour enfants, des horoscopes et des chroniques sur le cinéma, la cuisine et l’art canadien, ont été progressivement introduites. ‘ qui avaient été des incontournables du magazine dans ses premières années. De nouvelles fonctionnalités, telles qu’une page pour enfants, des horoscopes et des chroniques sur le cinéma, la cuisine et l’art canadien, ont été progressivement introduites. ‘ qui avaient été des incontournables du magazine dans ses premières années. De nouvelles fonctionnalités, telles qu’une page pour enfants, des horoscopes et des chroniques sur le cinéma, la cuisine et l’art canadien, ont été progressivement introduites.
Le magazine n’a jamais été façonné par la vision individuelle d’un rédacteur en chef, dans la mesure où d’autres périodiques canadiens l’ont été à certaines périodes, mais il y a eu un directeur éditorial particulièrement influent, Jean Chauvin, qui a occupé le poste de 1929 à 1956. Un autre membre clé du personnel était Thérèse Surveyer, veuve du célèbre journaliste Jules Fournier, qui signait elle-même «Francine». Des années 1920 aux années 1940, elle a supervisé la «Chronique féminine», un élément important et durable qui a commencé comme une chronique féminine et s’est progressivement élargi à toute une section. Sur le marché des périodiques plus compétitif et plus fragmenté de la fin des années 1940 et 1950, La Revue Populaire a tenté de se transformer en un magazine féminin, avec une couverture considérablement accrue de la mode et du domaine domestique. Mais bien sûr, La Revue Moderne occupait déjà ce segment du marché des magazines au Québec. La Revue Populaire, si elle abandonne son idéologie conservatrice et embrasse des préoccupations plus modernes, a néanmoins du mal à survivre dans le climat culturel de la Révolution tranquille (Beaulieu et Hamelin IV : 269), et se dissout en 1963.
Le tirage de La Revue populaire était inférieur à 5 000 exemplaires en 1910, mais avait quintuplé au milieu des années 1920. Il avait atteint 40 532 en 1941, et ce chiffre a doublé au cours des quinze années suivantes. En 1963, le tirage était de 127 363 (Beaulieu et Hamelin IV : 266). Le prix d’abonnement annuel de 1,50 $ a été maintenu pendant toute la durée du magazine; cela a été possible parce que – comme d’autres magazines grand public – La Revue Populaire était de plus en plus financée par la publicité. Environ trente pour cent du contenu du magazine se composait de publicités dans les années 1930. Ce pourcentage augmente régulièrement au fil des décennies, le matériel commercial représentant 37 % du contenu d’un numéro typique dans les années 1940 et grimpant à 43 % au milieu des années 1950. Des magazines tels que La Revue Populaire sont en effet passés de la vente de produits imprimés attractifs à leurs lecteurs à la vente de leur lectorat, en tant que marché, aux annonceurs.
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Veuillez consulter notre chronologie pour en savoir plus sur les éditeurs et les propriétaires de La Revue Populaire
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Parmi les bibliothèques canadiennes qui détiennent des copies papier figurent Bibliothèque et Archives Canada (une série relativement complète et bien conservée conservée dans des collections spéciales) et la Bibliothèque et Archives nationalesdu Québec (une série très incomplète, couvrant principalement les premières années, mais avec de bonnes informations claires sur le catalogue quant aux numéros détenus). Des séries complètes sur microforme sont détenues par ces deux bibliothèques, entre autres.